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la pièce représente le baron de coubertin

Né à Paris au 20 de la rue Oudinot2 dans une famille aristocratique. Ses parents sont Charles-Louis de Frédy de Coubertin et Marie-Marcelle Gigault de Crisenoy, héritière du château de Mirville (Seine-Maritime) en Normandie où Pierre passe son enfance. Son grand-père est Bonaventure Julien, baron de Coubertin (1788-1871), haut fonctionnaire de Napoléon Ier à Brême et Oldenbourg en Allemagne du Nord, haut officier militaire dans l'armée de Louis XVIII, premier baron de Coubertin en 1821 et ensuite maire de Saint-Rémy-lès-Chevreuse jusqu'à sa mort en 1871.

Pierre écarte rapidement les carrières militaire et politique. « Colonialiste fanatique », selon ses propres mots, il accorde une grande place à l’honneur patriotique et au nationalisme. Il se consacre à l'amélioration du système éducatif français en s'inspirant des exemples britannique et américain, particulièrement des travaux du Britannique Thomas Arnold concernant le sport scolaire.

Il débute sa campagne de promotion de sport scolaire en 1887 en signant livres et articles. Sur l'ensemble de sa vie, Coubertin laisse plus de 60 000 pages3. Il organise des conférences, crée des comités de soutien au sport et sollicite l'aide de toutes les bonnes volontés, l'abbé Didon au premier chef. Les deux hommes se rencontrent pour la première fois le 2 janvier 1891.

En 1896, les premiers Jeux olympiques rénovés ont symboliquement lieu à Athènes, et la fréquence quadriennale est établie.

Dès 1908, Pierre de Coubertin séjourne à Lausanne où il élit domicile en 1915. Sur son instigation et en raison de la Première Guerre mondiale, les quartiers généraux du CIO sont transférés dans la capitale vaudoise (villa Mon-Repos), en terrain neutre4.

Président du CIO depuis 1896, Coubertin s'en éloigne en démissionnant de son poste en 1925. C'est aigri qu'il constate que ses successeurs ne le mettent pas au courant de ce qui se passe, alors que les Jeux sont son œuvre. Il est néanmoins lauréat du Prix Guy Wildenstein de l'Académie des sports en 1935.

Ruiné, avec un enfant handicapé, il s'implique dans l'organisation des Jeux de 1936 de Berlin, qui avaient été prévus avant l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Le baron de Coubertin est malgré tout amer devant la récupération politique trop omniprésente. Il meurt à Genève l'année suivante, victime d'une crise cardiaque. Il est enterré à Lausanne mais son cœur est inhumé séparément dans un monument près du sanctuaire d’Olympie.

Pierre de Coubertin a été intronisé à L'IRB Hall of Fame, dès sa création.